Insertion d’une sonde nasogastrique (NG)
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L’insertion d’une sonde nasogastrique (NG) est une compétence cruciale dans la pratique médicale, largement utilisée dans divers contextes cliniques. 1 Cette procédure implique la mise en place d’un tube flexible à travers le passage nasal dans l’estomac, ce qui sert à plusieurs fins dans les soins aux patients. La vidéo ci-dessus vise à fournir un aperçu détaillé de l’insertion d’une sonde NG, y compris ses indications, ses contre-indications, les matériaux nécessaires et le processus de mise en place étape par étape.
Les principales indications de l’insertion d’une sonde NG comprennent la décompression du tractus gastro-intestinal, le lavage gastrique, le soutien nutritionnel, l’administration de médicaments, l’aspiration du contenu gastrique et le diagnostic. deux
La décompression du tractus gastro-intestinal est souvent nécessaire pour soulager la pression et prévenir les vomissements chez les patients souffrant d’occlusion intestinale, d’iléus ou de vomissements sévères. 3 Ceci est particulièrement essentiel dans des conditions telles que l’occlusion de l’intestin grêle, où le soulagement de la pression peut prévenir la perforation et d’autres complications. 4
Le lavage gastrique est une autre indication importante pour l’utilisation de la sonde NG, en particulier en cas d’ingestion toxique, d’obstruction de la sortie gastrique et de saignement gastro-intestinal. En cas d’obstruction de la sortie gastrique, une sonde NG aide à décompresser l’estomac en éliminant le contenu gastrique accumulé, soulageant ainsi les symptômes. Il facilite également l’élimination rapide des toxines ingérées de l’estomac, ce qui est essentiel dans les cas d’intoxication aiguë. 5 De plus, le lavage gastrique est couramment utilisé pour aider à différencier les saignements gastro-intestinaux supérieurs des saignements gastro-intestinaux inférieurs comme cause d’hématochésie ou de méléna.
En termes de soutien nutritionnel, les sondes NG offrent une voie d’alimentation entérale chez les patients qui ne peuvent pas prendre de nutrition orale en raison d’affections telles qu’un accident vasculaire cérébral, un traumatisme crânien ou une dysphagie sévère. Il s’agit d’une solution temporaire de soutien nutritionnel jusqu’à ce que le patient puisse reprendre une alimentation normale. 6
Les sondes NG sont également utilisées pour l’administration de médicaments chez les patients qui ne peuvent pas avaler de pilules ou de médicaments liquides. Ceci est particulièrement utile pour les patients gravement malades qui sont intubés ou qui ont une conscience altérée. De plus, chez les patients à risque d’aspiration, tels que ceux dont la déglutition est altérée ou dont la conscience est diminuée, les sondes NG peuvent être utilisées pour aspirer le contenu gastrique et prévenir la pneumonie par aspiration. 7
À des fins diagnostiques, les sondes NG peuvent être utilisées pour obtenir le contenu gastrique à des fins d’analyse, par exemple pour le diagnostic d’une hémorragie gastro-intestinale ou pour mesurer le pH gastrique. 8
Malgré leur utilité, il existe plusieurs contre-indications à l’insertion d’une sonde NG qui doivent être soigneusement prises en compte pour éviter les complications. Une contre-indication majeure est la présence d’une fracture de la base du crâne. L’insertion d’une sonde NG chez les patients atteints de cette maladie peut entraîner la mise en place intracrânienne de la sonde, ce qui présente un risque important de lésion cérébrale. Un traumatisme facial grave constitue également une contre-indication, car il peut modifier l’anatomie et augmenter le risque de placement incorrect ou de blessure supplémentaire lors de l’insertion. 9
Les patients atteints de varices ou de sténoses œsophagiennes présentent un risque élevé de saignement ou de perforation lors de l’insertion d’une sonde NG, ce qui en fait une autre contre-indication relative. 10 Une chirurgie nasale récente est une autre contre-indication, car l’insertion d’une sonde NG peut compliquer la guérison, entraînant potentiellement des saignements ou une interruption des réparations chirurgicales. 11 De plus, les patients présentant des troubles importants de la coagulation courent un risque accru de complications hémorragiques lors de l’insertion d’une sonde NG, ce qui nécessite un examen attentif avant de procéder.
Les matériaux suivants sont nécessaires pour l’insertion de la sonde NG :12
- Seau (pour les vomissements potentiels)
- Tubulure d’aspiration
- Gants
- Sonde NG (18 français recommandés pour la décompression)
- tasse d’eau avec une paille
- Gelée lubrifiante
- Sparadrap
- Bande
La procédure d’insertion de la sonde NG comporte plusieurs étapes. Avant d’initier la procédure d’insertion de la sonde NG, il est crucial d’expliquer en détail le processus au patient et d’obtenir un consentement éclairé. Cette étape n’est pas simplement une exigence légale, mais un aspect essentiel des soins centrés sur le patient. Le fournisseur de soins de santé doit utiliser un langage clair et non technique pour décrire l’objectif de la sonde NG, le processus d’insertion, les inconforts potentiels et les complications possibles. Les patients doivent être encouragés à poser des questions et à exprimer leurs préoccupations. Il est important d’expliquer que même si la procédure peut causer un inconfort temporaire, il existe des moyens de le minimiser, comme l’utilisation de gel lubrifiant et un bon positionnement. Le patient doit être informé des sensations auxquelles il doit s’attendre lors de l’insertion, telles qu’une sensation de pression dans les voies nasales et la gorge, et la possibilité de bâillonnement. De plus, le fournisseur de soins de santé doit expliquer comment le patient peut aider à la procédure, par exemple en avalant de l’eau lorsqu’il en reçoit l’instruction. Cette explication complète permet non seulement de remplir les obligations éthiques et légales, mais aussi de réduire l’anxiété des patients, d’améliorer la coopération et, en fin de compte, de contribuer à un processus d’insertion plus réussi et moins traumatisant.
Le patient doit être positionné dans une position de Fowler semi-verticale ou haute, avec la tête du lit élevée à environ 30-45 degrés. Ce positionnement consiste à soulever tout le haut du corps, pas seulement la tête. Le dos du patient doit être soutenu par le lit surélevé ou des oreillers. Cette position semi-assise permet de réduire le risque d’aspiration et facilite la déglutition du patient pendant l’intervention.
La tête du patient doit être positionnée soit dans un alignement neutre, soit légèrement fléchie vers l’avant, car les deux approches sont efficaces et dépendent des préférences cliniques et du confort du patient. Un petit oreiller peut être placé derrière le cou pour maintenir un alignement neutre de la colonne cervicale, ce qui facilite la courbure naturelle du nasopharynx et de l’oropharynx, facilitant le passage de la sonde NG.
Alternativement, le patient peut s’asseoir droit avec le menton légèrement rentré vers sa poitrine lors de l’insertion du tube. Cette position aide à fermer la trachée et à ouvrir l’œsophage, réduisant ainsi le risque d’intubation trachéale par inadvertance. L’une ou l’autre technique peut être utilisée efficacement en fonction des circonstances spécifiques de la procédure.
Il est important de s’assurer que le patient est aussi à l’aise que possible dans cette position, car le confort peut contribuer à une meilleure coopération et à une facilité d’insertion. Le fournisseur de soins de santé doit également se positionner à une hauteur confortable par rapport au patient, souvent debout sur le côté du lit, pour permettre une insertion en douceur du tube.
La longueur du tube à insérer est ensuite mesurée de la pointe du nez au lobe de l’oreille, puis à l’apophyse xiphoïde. La plupart des tubes NG ont des marquages à 50, 60 et 70 cm de la pointe pour un placement précis. L’extrémité distale du tube est lubrifiée avec de la gelée soluble dans l’eau. Le tube est ensuite doucement inséré dans les narines et avancé pendant que le patient avale des gorgées d’eau. Le tube est avancé jusqu’à ce que le repère prédéterminé soit atteint. Le bon positionnement est confirmé par l’auscultation de l’épigastre lors de l’injection d’air, l’aspiration du contenu gastrique ou l’utilisation d’une vérification radiographique. Enfin, le tube est fixé au nez du patient à l’aide du bandage adhésif et à la blouse du patient à l’aide de ruban adhésif et d’une épingle à nourrice. 13 à 15
Après l’insertion réussie d’une sonde NG, des soins et une surveillance appropriés sont essentiels pour la sécurité du patient et un traitement efficace. Immédiatement après l’insertion, la mise en place du tube doit être confirmée par une vérification radiographique. 16 Le tube doit être solidement fixé pour éviter tout déplacement, et le patient doit être évalué pour toute complication immédiate telle qu’une hémorragie ou une détresse respiratoire. Des évaluations régulières sont cruciales, y compris des vérifications quotidiennes du site d’insertion pour l’irritation ou l’infection, la vérification de la position de la sonde au moins une fois par quart de travail et l’évaluation du confort du patient. L’entretien de la sonde consiste à rincer avec 30 à 50 ml d’eau toutes les 4 à 6 heures pendant les tétées continues ou avant et après les tétées intermittentes et l’administration de médicaments. L’hygiène bucco-dentaire et les soins nasaux sont importants pour prévenir les infections et maintenir l’intégrité de la peau. Pendant l’alimentation, les patients doivent être surveillés pour détecter des signes d’intolérance tels que des nausées ou une distension abdominale, et la tête du lit doit être surélevée pour réduire le risque d’aspiration. Les prestataires de soins de santé doivent rester vigilants face aux complications potentielles telles que la pneumonie par aspiration, le déplacement des trompes ou la sinusite. L’éducation du patient et de sa famille sur les soins de la sonde et les signes avant-coureurs est cruciale, surtout si le patient sort avec la sonde NG en place. Il est essentiel de documenter avec précision toutes les évaluations, interventions et complications.
Bien que les principes de base de l’insertion de la sonde NG restent les mêmes, certaines populations de patients nécessitent des considérations particulières. Chez les enfants, la taille de la sonde NG doit être soigneusement choisie en fonction de l’âge et de la taille de l’enfant. En règle générale, des tailles françaises plus petites sont utilisées. La profondeur d’insertion est également différente ; Chez les nouveau-nés et les nourrissons, la distance entre le nez et le lobe de l’oreille jusqu’au point médian entre le processus xiphoïde et l’ombilic est utilisée. 17 La présence des parents et les mesures de confort sont cruciales. Dans certains cas, une sédation légère peut être envisagée, mais elle doit être effectuée avec prudence et sous étroite surveillance. 18 à 20
Les personnes âgées peuvent présenter des changements anatomiques qui rendent l’insertion de la sonde NG plus difficile. Ceux-ci peuvent inclure une déviation de la cloison nasale, une diminution du réflexe nauséeux ou une arthrite de la colonne cervicale limitant les mouvements du cou. Des précautions supplémentaires doivent être prises pour prévenir les traumatismes, et une taille de tube plus petite peut être préférable. Les troubles cognitifs peuvent nécessiter des explications supplémentaires et du réconfort tout au long de la procédure. 21
Pour les patients intubés ou inconscients, la technique de déglutition ne peut pas être utilisée pour faciliter l’insertion. Dans ces cas, une progression douce de la trompe avec une flexion simultanée du cou peut aider à guider la trompe dans l’œsophage. Des précautions supplémentaires doivent être prises pour vérifier le bon placement, nécessitant souvent une confirmation radiographique. 22,23
Les personnes ayant des antécédents de chirurgie de la tête et du cou, de radiothérapie ou d’anomalies anatomiques peuvent nécessiter des techniques d’insertion modifiées. Dans certains cas, un guidage endoscopique peut être nécessaire pour une insertion en toute sécurité.
Bien que la coagulopathie sévère soit une contre-indication relative, dans les cas où l’insertion d’une sonde NG est nécessaire, des précautions supplémentaires doivent être prises. Cela peut inclure la correction de la coagulopathie si possible, l’utilisation d’un tube de plus petite taille et la préparation de mesures pour gérer les saignements potentiels.
Ce guide complet sur l’insertion d’une sonde NG est important pour les médecins, en particulier ceux qui travaillent dans des contextes de chirurgie et de soins intensifs. La vidéo constitue une ressource éducative précieuse pour les étudiants en médecine, les résidents et les cliniciens praticiens qui peuvent avoir besoin d’effectuer cette procédure. Fournir une explication claire et détaillée de la procédure permet de s’assurer que les prestataires de soins de santé peuvent effectuer l’insertion de la sonde NG en toute sécurité et efficacement, minimisant ainsi les risques pour les patients. Ce guide est particulièrement utile pour les étudiants en médecine qui apprennent les procédures cliniques de base, les résidents en chirurgie et en médecine d’urgence qui perfectionnent leurs compétences, les infirmières qui peuvent être impliquées dans les soins et la gestion des sondes NG et les médecins praticiens qui ont besoin d’un rappel sur la procédure. En mettant l’accent sur la sécurité des patients, la bonne technique et l’importance de comprendre à la fois les indications et les contre-indications, ce guide contribue à améliorer les soins et les résultats pour les patients dans les milieux cliniques où l’insertion d’une sonde NG est fréquemment pratiquée.
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Rothman D. Insertion d’une sonde nasogastrique (NG). J Med Insight. 2024; 2024(482). doi :10.24296/jomi/482.